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Pour Yasmine, pour Hocine, Aïcha, et tant d’autres

Grande tristesse, mort d’Idir. La chanson A vava inouva qui le fit mondialement connaître renvoie à un conte kabyle transmis oralement de génération en génération, elle est aussi de par sa première diffusion sur Radio Alger en 1973, un acte politique fort. Et pourtant c’est une berceuse !

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confinement semaine 7 jour 5

Hier j’étais trop fatiguée , j’ai terminé l’assemblage du 2ème livre, et je suis allée me coucher…


confinement sem

aine 7 jour 6

On ne pouvait pas prévoir, un virus si virulent, on ne pouvait pas prévoir des vents si violents, on ne pouvait pas prévoir des pluies si abondantes : ah bon ?

Par contre, la dégradation des écosystèmes, de la biodiversité, du fonctionnement des dispositifs publics, comme ceux de la santé, la délocalisation des productions industrielles, la gestion en flux tendu, la recherche du moindre coût de la main d’œuvre, les bénéfices versés exclusivement aux actionnaires, pire, les suppressions d’emploi pour pouvoir verser des dividendes aux actionnaires, les suppliques au FMI et les incantations du même… etc. Tout cela on pouvait le prévoir, on le savait bien.

Maintenant on se demande : que faut-il faire pour que cela ne se reproduise plus ? La solution la plus simple, c’est de faire tout ce qui va dans le sens contraire, c’est à dire : :

- enrichir la diversité pour tenter de rétablir des écosystèmes un peu solide, évidemment supprimer les pesticides et les herbicides,

- donner les moyens à la santé et aux chercheurs dans tous les domaines, particulièrement ceux qui sont liés à l’innovation, - revoir les échelles de salaires au niveau national,

- en se faisant aider d’experts, instaurer un revenu minimum, peu importe comment on l’appelle.

- etc...

Un petit raisonnement : la France emprunte je ne sais plus combien de centaines de milliards pour pallier les déséquilibres liés au virus couronné. A Qui ? Aux banques ! C’est qui les banques ? C’est les gens , gras ou maigres qui déposent leur argent à la banque (ils sont obligés les salaires ne peuvent pas être versés ailleurs que dans une banque.). Donc l’état emprunte à nous, une somme astronomique, qu’il s’apprête à nous faire rembourser ! Mais qui marcherait dans une pareille combine ? Vous ne me croyez pas ? Essayer de m’emprunter 20 euros et demander-moi de vous les rembourser ! Ou plutôt non, faisons l’inverse ; prêtez-moi 100 euros et remboursez-les moi !

A ceux qui trouvent que je fais de la politique poétique et que mes propositions ne valent pas un clou, je ferai observer ceci :

Mieux vaut une proposition pas réaliste que l’on mette en œuvre ( et on corrige au fur et mesure) qu’une proposition réaliste que l’on se donne même pas la peine de mettre en œuvre quoique ce soit sur cette base qu’on s’est fait élire, ou pire qu’une politique non poétique, antisociale et liberticide.

D’autre part et comme confinement rime avec tri et rangement, j’ai retrouvé aujourd’hui le papier du lycée d’état mixte de Nanterre (mixte étant mis en avant non pour s’en faire gloire, mais pour prévenir les parents que cela découragerait d’y inscrire leurs filles) en 4ème AB1, j’avais, dans l’ordre :

  • le 1er prix d’éducation musicale,

  • le 1er accessit de dessin,

  • le 2ème accessit de couture,

  • le 3ème accessit de mathématiques,

  • le 5ème accessit de récitation,

  • le 7ème accessit de sciences naturelles,


  • et le 8ème accessit de géographie. !

Avec un tel palmarès, je me demande si je n’aurais pas dû entrer en politique !

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C’est le 1er mai, depuis longtemps sans défilé revendicatif… A la place quelques extraits des poèmes de Francis Combes qui m’est tombé de l’étagère hier soir :

« … Nous sommes seuls – sous la cloche de verre – inévitablement seuls – à boire et à rêver – nous vivons l’absence et notre solitude – c’est soudain la conscience – que le bleu du ciel – cache un grand trou noir... »

« … Et pourtant - - « dans le mot REVOLUTION, il y a – le mot rêve - - et le mot évolution » - (lu dans les W-C du Paris-Vintimille) »

Et ce dernier en entier pour la journée :

« Ah – être une herbe – rien qu’une herbe – (pas de problèmes philosophiques), la vie imberbe et simple – comme une voie ferrée – champêtre… - mais les hommes ont la vie dure – les hommes dont l’envie de vivre – dure – ont la vie dure – c’est pour cela – je ne veux plus rire avec les ruisseaux - - j’ai mal, mal au ventre – comme on dit – mal aux autres - qui ont mal - j’ai mal à ma colère – (un goût très amer – d’huile brûlée) – quelque chose qui ne passe pas – quelque chose qui est coincé là. - ma colère - -bien sanglée – un mors qui fait mal aux envies de crier ! - - du cheval – mes frères – nous avons gardé – la crinière – les œillères – des ruts sauvages en liberté – et le droit d’engager de grandes courses vers l’été... »

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