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  • Photo du rédacteurMCBA

Confinement semaine 6 jour 7

J’ai un trou de 2 jours ? Je ne croyais pas tant que cela, décidément le temps passe différemment en confinement. Bon ce n’est pas que j’en avais marre, c’est que je n’arrivais plus à émerger de la poussière du grenier. Alors plusieurs choses à mettre au point :

- la tentative d’épuisement du quotidien, faite à l’instar de Marie dans « Pas vu Maurice » n’est pas réussie et je suis moins douée qu’elle, ou pas aussi névrosée (ou trop), ou pas aussi authentique, bref je ne m’y fais pas bien et je pensais que vous comme , pouvions nous user plus vite sur ce style. Je ne parlais pas du journal tout entier...

- mon ancien ancien propriétaire n’était pas greffier, mais huissier. Je ne sais pa comment j’ai fait la confusion (mes lunettes pour lire n’étaient pas montées au grenier).

- je reprends l’écriture des trois petits textes des « verdures » , un remord que l’on peut avoir par temps de coronavirus, cela m’occupe beaucoup , j’essaie d’écrire mieux et que cela soit un peu plus que vaguement intéressant.

- je dors plus longtemps en ce moment et j’en profite, 6 à 7 heures par nuit valent mieux que 3 à 4. Du coup il me reste moins de temps pour écrire le blog ! CQFD.

- Depuis ces trois jours, il pleut ! Parkinson me fatigue, je voudrais le tenir à distance, mais il me colle.

Pas d’image aujourd’hui mais une évocation suite à une émission sur France-culture : dans les sous-sols du palais de Tokyo, on a retrouvé après la dernière guerre, 1200 pianos volés aux juifs déportés ! Imaginez...

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On a moins d’humour quand on est seul . Dommage !

Récit de l’infra ordinaire, librement inspiré du très joli livre de Laurence Hugues et Claude Benoît à la guillaume « Pas vu Maurice » que m’ont offert Françoise et Yves . Reveil 5h35, fait nuit, tricot pour avancer manches, descendue 7h00., petit dej, gravure sur lino, vu Yvon avec morceau saint Nectaire à goûter, rendu plat à tartes, vu Nathalie ma voisine, toilette, grenier, poussière, boites pleines de livres, lourdes, bruit de pluie sur toit neuf, carton à vieux papiers famille, journal grand-père 14 -18, descendue déjeuner, gravure lino, descendue atelier, appel Maryvonne, tirages lino, rangement atelier, remontée, épluchage céleri rave, pommes de terre, purée, lecture mail, tentative écriture post pour blog, endormie 4 fois dessus pris médicaments, gouttes couchée 1h55.

Vous en avez marre ? Moi aussi.

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Hier le cours du baril de pétrole (c’est à dire de brut) est tombé à -38$. Comment on peut arriver à un cours négatif ? Pour les gens comme nous qui tirons encore parfois le diable par la queue, c’est incompréhensible. Entre nous « vendre à un prix négatif » c’est donner et ajouter encore une certaine somme d’argent pour qu’on les débarrasse de ces choses utiles pour nous (mais souvent très chères) et dont ils n’ont que faire. Mais « donner » et encore moins « donner de l’argent » ne font pas partie du vocabulaire des géants du pétrole. Donc le cours du baril de pétrole est devenu négatif et pas qu’un peu, on se voit déjà passer commande (non tu ne peux pas c’est du brut!) mais on nous dit que de toutes façons c’est fictif (comment ça fictif, et ma facture de gasoil, elle est fictive ? ) Si, si j’ai bien dit, fictif ! Car dès que quelqu’un en profite pour passer commande, le cours remonte ! Le soir il n’était plus qu’à -4$. Il y a des jours où cela finirait par me mettre en colère.

Mais revenons à l’essentiel, durant que le cours du pétrole s’effondrait parce qu’on ne savait plus où le stocker, le niveau de pollution dans Paris a baissé de 30 %, les oiseaux se remettaient à chanter (ou bien on pouvait de nouveau les entendre car le niveau sonore aussi avait baissé), les fleurs fleurissaient, le ciel était plus bleu … Mon amie Anaïs envoie chaque jour une photo d’une nouvelle fleur apparue sur son balcon, je la soupçonne de leur passer du Mozart, mais elle prétend que c’est juste le taux de pollution qui a baissé...

Mon amie Odile est venue se réfugier dans la Creuse pour télétravailler et elle trouve cela tellement formidable de travailler fenêtre ouverte sur les conférences des oiseaux, qu’elle envisage de trouver une solution inclure ce télétravail au retour.

Alors là j’ai une proposition à faire pour changer le monde après le dé-confinement : on confie aux bailleurs sociaux d’acheter pour une bouchée de pain, toutes les maisons en vente depuis des années dans la Creuse (je sais de quoi je parle) , afin d’y aménager des habitations à loyer modéré pour permettre d’installer des télé-travailleurs dans des conditions qui ne leur fassent pas regretter le building... On pourrait ainsi rouvrir une classe dans les écoles des villages ainsi que le services dits publics, et ainsi éviter les décrochages de scolarité dès la maternelle, etc…. Il faut seulement le VOULOIR, parce que franchement c’est beaucoup moins cher et plus facile à réaliser que d’étendre le parc HLM d’une ville comme Nanterre qui est déjà pleine à craquer.



38ème jour

Confinement semaine 56jout 3

J’y vais vraiment très très doucement au grenier, car je ne supporte pas la poussière et il n’y a que cela avec en dessous des caartons méconnaissables dans lesquels il y a un peu de mes parents, un peu du père de mes fils, un peu de mes affaires à moi, un peu de celles d’Aurélien, un peu de celles de Tristan, donc je fais le tri ça repose de soulever la poussière. Et je tombe sur un carton ou ma mère avait rassemblé les papiers restant au grenier d’un ancien ancien propriétaire de ma maison, lequel était greffier et apparemment vendait des assurances, en 1890 environ. Enfin, je tombe sur une lettre qui lui est adressée et qui attire mon intérêt car elle commence ainsi :

« Monsieur, j’ai le plaisir de vous adresser un bref aperçu de votre vie… ». Cela ferait un bon début de nouvelle ou de roman, non ? Je vous laisse inventer la suite.

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