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Photo du rédacteurMCBA

confinement semaine 5 jour 7

Combien de fois faudra-t-il dire à Internet que je ne suis pas intéressée par un pistolet haute pression !

D’abord je suis antimilitariste, et ensuite, pour la haute pression je me soigne avec un inhibiteur calcique, qui est parfois tellement efficace que je me retrouve avec 2 de tension (enfin, 5 de tension!). Dans ces cas-là je ne peux rien faire que rester assise à ne rien faire malgré l’envie de bouger.

confinement semaine 6 jour 1

j’entends dire « de toutes façons , on ne peut pas repartir comme avant... », enfin, j’entends dire … ce ne sont pas de vrais gens qui disent, ce sont les médias, les seuls qu’on peut entendre parler actuellement. Et des fois les gens répètent « c’est vrai qu’on ne peut pas repartir comme avant »…

A voir ! Car j’entends « on ne peut pas », on en est empêché, cela s’impose à nous, comme le confinement, un changement interviendra de toutes les façons, quoiqu’on fasse. Il n’est pas nécessaire de faire un effort pour que ce changement advienne. Certes, mais quel changement ? Parce que des changements qui adviennent sans que j’aie rien fait pour, et même quand j’ai tout fait contre, j’en ai connu déjà pas mal, et je sais que je n’ai pas connu le pire… Des changements qui interviennent d’un point de vue qui n’est pas le nôtre, nous en connaissons tous : perdre son emploi par exemple, ne plus avoir de quoi payer son loyer, c’est pas du changement ça ? Etre suivi à la trace, savoir qui vous rencontrez, c’est pas un changement ça ? Mais c’est pour la bonne cause diront certains, oui, le problème c’est qu’on ne peut pas décider si la cause est juste…

Je suis comme tout le monde, je privilégie les bonnes choses, un optimisme rayonnant, cela me permet de passer pas mal d’épreuves avec bonne humeur, mais parfois je m’arrête de mettre du rose partout

et je regarde les choses en face : si on ne fait rien pour que ça change dans le bon sens, on va se faire écrabouiller (enfin, peut-être pas vous, mais moi oui) !

Du coup « on ne peut pas... » ne me convient pas, je pense très fort on ne VEUT pas repartir comme avant, c’est pourquoi on PEUT NE PAS le faire et inventer d’autres chemins. C’est mon point de départ pour penser l’avenir.

Photo du rédacteurMCBA

Confinement semaine 5 jour 5

Hier, bonne à rien, épuisement, tout à fait la môme néant de Jean Tardieu :

Quoi qu'a dit ?

- A dit rin.

Quoi qu'a fait ?

- A fait rin.

A quoi qu'a pense ?

- A pense à rin.

Pourquoi qu'a dit rin ? Pourquoi qu'a fait rin ? Pourquoi qu'a pense à rin ?

- A' xiste pas.



Comme le temps passe ! Ce matin il pleut… J’ai fini de coudre, mais pas encore cloué, une pièce en tapisserie au point pour servir de « tablier » de cheminée dans ma cuisine. Pièce trouvée sur une brocante, je suppose, car je ne m’en souviens pas.

Photo du rédacteurMCBA

Confinement semaine 5 jour 4

Depuis hier, le tas de bois est confiné dans la cave ! Demain je dé-confine le grenier, enfin, je commence…




La peur de gendarme et le récupérateur d’eau,

Hier il y avait du vent, un vent assez fort, force qui lui a permis d’arracher le récupérateur d’eau, lequel venait d’être savamment repositionné après l’hiver et la réfection des gouttières ( avec la toiture), tout ça pour dire qu’il était vide et prompt à se dé-confiner de sa base au pied de la gouttière, pour s’en aller promener au milieu de la chaussée, ce que constatant, mon voisin Joël prit l’initiative de le garer le long du mur, couché dans l’herbe comme un pauvre hère. Quelques demi-heures après, nous nous retrouvâmes avec Joël pour tenter, faute de pouvoir faire quoique ce soit qui influence le vent, pour tenter d’arrimer le récupérateur à la descente de gouttière. Arrive mon autre voisine (nous ne sommes que 3 dans le « quartier »), qui s’enquiert de savoir si nous avons nos papiers et attestation, et le droit de parlementer au milieu de la chaussée. S’ensuit une explication par laquelle Joel à grand renfort de gestes méditerranéens, moi-même avec de forts accents de voix cassée, et Nathalie , ma voisine , avec un calme d’avant la tempête, essayons de démêler le tien du mien, pour savoir si nous avons le droit de discuter comme ça, à 3 mètres 50 l’un de l’autre, alors que notre récupérateur d’eau volage n’entre dans aucun des motifs de dérogation. Et la conclusion tombe : Non , nous n’avons pas le droit et nous aurions dû laisser le récupérateur d’eau au milieu de la chaussée jusqu’à ce qu’un tracteur l’écrase ou le projette brutalement contre le mur, le bruit du choc nous aurait alerté mais nous n’aurions toujours pas de motif valable pour sortir et ce n’est qu’avec notre dérogation du lendemain, pour aller faire les courses, que nous le découvririons, couché dans l’herbe, cabossé comme un pauvre hère.

PS : qu’on se rassure, nous avons usé de notre devoir de désobéissance civile et sauvé le récupérateur, en l’attachant à la descente de gouttière comme à un poteau d’exécution, je veux dire, si bien serré et ligoté que si le vent l’emporte à nouveau, ce sont toutes les gouttières et la toiture avec qui s’envoleront !… et là franchement je l’aurais mauvaise !

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